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MENTIONS LÉGALES
L´ASSOCIATION Les Amis de Laurent Gay
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Les nitazènes sont des opioïdes de synthèse, jusqu’à 40 fois plus puissants que le fentanyl.
Ils n’ont aucun usage médical autorisé et sont fabriqués illégalement en laboratoire.
Présents dans certaines drogues de rue, ils peuvent provoquer une overdose très rapide, même à très faible dose.
Les risques principaux :
Dépression respiratoire sévère et mortelle
Difficulté à détecter lors des tests classiques
Très forte dépendance et tolérance rapide
Pour aller encore plus loin :
Souvent mélangés à d’autres drogues sans information, augmentant le risque d’overdose.
Usage détourné méconnu et mal compris du grand public et parfois des professionnels.
Présence invisible dans des comprimés ou poudres vendus illégalement.
Les nitazènes agissent sur les récepteurs opioïdes mu du cerveau, comme le fentanyl, mais avec une puissance beaucoup plus élevée, entraînant une suppression rapide et dramatique de la respiration.
Leur action extrême rend les surdoses extrêmement difficiles à prévenir.
Surdose fatale possible en quelques minutes, même à doses infimes.
Usage souvent non intentionnel, car l’adolescent ne sait pas ce qu’il consomme réellement.
Manque de conscience des risques et absence d’antidotes spécifiques facilement accessibles.
Somnolence profonde, difficulté à respirer
Peau pâle ou bleutée, lèvres et ongles cyanotiques
Perte de conscience, absence de réaction aux stimuli
Présence de drogues inconnues ou comprimés douteux dans l’environnement du jeune
L’exposition aux nitazènes est souvent liée à des comportements à risque et à un usage non contrôlé. Une intervention rapide peut sauver des vies.
Le fentanyl est un opioïde synthétique, environ 50 à 100 fois plus puissant que la morphine.
Il est utilisé médicalement pour traiter des douleurs intenses, notamment en cancérologie.
Sur le marché illégal, il est souvent mélangé à d’autres drogues, augmentant fortement le risque d’overdose.
Les risques principaux :
Dépression respiratoire sévère, pouvant entraîner la mort rapide
Dépendance très forte et développement rapide de tolérance
Surdose accidentelle même à très faible dose
Pour aller encore plus loin :
Présent sur le marché noir sous forme de poudre, comprimés falsifiés ou patchs contrefaits.
Souvent mélangé à d’autres substances sans que l’utilisateur le sache, ce qui multiplie les risques.
Usage non médical expose à un risque d’overdose mortelle extrêmement élevé.
Le fentanyl agit sur les récepteurs opioïdes mu du cerveau, provoquant une puissante inhibition de la douleur et une forte euphorie, mais aussi un ralentissement critique de la respiration.
Sa puissance extrême signifie qu’une très petite quantité suffit à provoquer un arrêt respiratoire.
Risque d’overdose accidentelle très élevé, souvent mortelle.
Difficulté à reconnaître les signes avant-coureurs d’une surdose.
Usage souvent lié à une méconnaissance des doses et des risques.
Somnolence extrême, difficulté à rester éveillé ou à respirer
Lèvres ou doigts bleutés, peau froide et moite
Perte de conscience, respiration superficielle ou absente
Usage de comprimés ou patchs non prescrits ou trouvés dans l’environnement du jeune
L’usage de fentanyl peut cacher une recherche de soulagement intense ou une dépendance sévère. Une prise en charge rapide est vitale pour éviter des conséquences fatales.
L’Ayahuasca est une décoction psychédélique traditionnelle d’Amazonie.
Elle provoque une altération profonde de la conscience, des vomissements et des effets physiques intenses.
Les risques incluent :
Crises d’angoisse sévères
Troubles psychiatriques déclenchés ou aggravés
Effets physiques lourds (vomissements, nausées, diarrhée)
Pour aller encore plus loin :
Recherche d’une “guérison intérieure” ou d’expériences spirituelles fortes.
Popularité croissante dans certains milieux alternatifs et cercles spirituels.
Manque de contrôle sur la qualité et le contexte de la prise.
L’Ayahuasca contient des substances psychoactives, notamment la DMT et des inhibiteurs de la MAO, qui agissent sur les récepteurs sérotoninergiques, provoquant des modifications majeures de la perception et de l’humeur.
Cette interaction complexe peut entraîner des réactions imprévisibles et parfois dangereuses, notamment en cas d’antécédents psychiatriques.
Risque de crises psychiatriques aigües (anxiété, psychose).
Risques physiques liés aux vomissements et à la déshydratation.
Effets prolongés pouvant perturber la scolarité et la vie sociale.
Changements brutaux d’humeur ou de comportement.
Apparition de troubles anxieux ou paranoïaques.
Isolement, repli social.
Symptômes physiques persistants après usage (fatigue, troubles digestifs).
L’usage d’Ayahuasca peut être une tentative d’explorer ou de gérer un mal-être profond. Une écoute attentive et un accompagnement professionnel sont essentiels.
L’ibogaïne est un alcaloïde psychoactif extrait d’une plante africaine.
Utilisée traditionnellement pour lutter contre la fatigue ou la faim, elle provoque à fortes doses des expériences mentales intenses.
Les risques comprennent :
Troubles cardiaques graves
Troubles psychiatriques sévères (anxiété, confusion)
Expériences psychédéliques parfois violentes
Pour aller encore plus loin :
Recherche de guérison ou d’expériences spirituelles profondes.
Usage détourné parfois présenté comme “thérapeutique”.
Influence de certains cercles alternatifs et rituels.
L’ibogaïne agit principalement sur plusieurs systèmes de neurotransmetteurs, notamment les récepteurs NMDA, les récepteurs opioïdes, et la recapture de la dopamine.
Ces actions combinées provoquent des effets hallucinogènes puissants et perturbent la régulation neurochimique du cerveau.
Risque élevé de complications cardiaques, pouvant être fatales.
Forte perturbation psychique, avec risque d’aggravation des troubles psychiatriques sous-jacents.
Risques liés à l’environnement non contrôlé et à l’absence de suivi médical.
Apparition de comportements inhabituels après usage (désorientation, agitation).
Symptômes cardiovasculaires (palpitations, douleurs thoraciques).
Isolement social, troubles du sommeil, anxiété.
Difficultés à communiquer ou état confusionnel.
L’usage de l’ibogaïne peut cacher un besoin profond de changement ou une souffrance psychologique non exprimée. Il est crucial d’accompagner et d’orienter vers des professionnels.
Médétomidine est un tranquillisant vétérinaire puissant, utilisé pour calmer les animaux avant des interventions.
Chez l’humain, son usage non médical peut entraîner :
Sédation extrême
Ralentissement respiratoire sévère
Coma et risques vitaux
Cette substance n’a aucun usage médical autorisé chez l’homme et peut provoquer une overdose rapide, même à faible dose.
Pour aller encore plus loin :
Présente dans des drogues de rue pour “renforcer” ou “allonger” certains effets.
Méconnaissance des risques réels et de la dangerosité extrême.
La médétomidine agit principalement sur les récepteurs alpha-2 adrénergiques, induisant une puissante sédation et un ralentissement des fonctions vitales.
Chez l’homme, ces effets sont imprévisibles et potentiellement mortels, car le dosage n’est pas adapté.
Risque élevé de dépression respiratoire pouvant conduire à un coma.
Peu ou pas d’antidote en usage détourné.
Usage parfois associé à d’autres substances, augmentant les dangers.
Somnolence extrême, difficulté à rester éveillé
Difficultés respiratoires, respiration lente ou irrégulière
Perte de conscience ou évanouissements
Confusion, désorientation, troubles de l’équilibre
Présence de substances inconnues ou résidus suspects
L’usage de médétomidine reflète souvent une prise de risque extrême ou une recherche d’effets intenses. Une vigilance particulière est nécessaire pour intervenir rapidement.
La 5-MeO-DMT est un puissant psychédélique, souvent extrait de la sécrétion de certains crapauds (“toad”) ou de plantes.
Elle provoque une altération rapide et intense de la conscience, souvent décrite comme une “fusion” ou une dissolution de soi.
Son usage chez les jeunes est risqué car les effets sont imprévisibles et peuvent provoquer :
Crises d’angoisse sévères
Troubles psychiatriques
Désorientation et comportements à risque
Cette substance n’est pas une “expérience spirituelle sûre”, surtout sans accompagnement médical.
Pour aller encore plus loin :
Présentée comme un outil de “guérison intérieure” ou d’expansion spirituelle.
Accessibilité croissante via internet ou cercles alternatifs.
Recherche d’expériences extrêmes ou de réponses à des malaises profonds.
La 5-MeO-DMT agit sur les récepteurs sérotoninergiques (5-HT2A) dans le cerveau, modulant la perception, l’humeur et la conscience.
Cette activation intense peut entraîner une perturbation majeure des fonctions cognitives et émotionnelles, surtout chez les cerveaux encore en développement.
Réactions psychotiques temporaires ou durables
Déclenchement ou aggravation de troubles psychiatriques sous-jacents
Risques de comportements dangereux liés à la désorientation
Changements soudains de comportement ou d’humeur après une expérience
Isolement, confusion, difficultés scolaires ou sociales
Parole incohérente ou désorganisée
Apparition d’idées délirantes ou de peur intense
L’usage peut parfois refléter un mal-être profond ou une quête difficile à exprimer.
Il est important d’ouvrir un dialogue et de rechercher un accompagnement adapté.
La tianeptine est un antidépresseur vendu parfois comme complément naturel ou stimulant cérébral.
Chez les jeunes, elle est parfois consommée pour ses effets euphorisants ou relaxants.
Les risques principaux :
Dépendance rapide, avec des doses qui augmentent rapidement
Symptômes de sevrage sévères (anxiété, douleurs, troubles du sommeil)
Risques de confusion mentale, surdoses et hospitalisations
Pour aller encore plus loin :
Présentée comme un produit “naturel” ou “safe”, elle est souvent facile à obtenir en ligne ou dans certains shops.
Elle peut être utilisée pour tenter de gérer stress, anxiété ou fatigue sans supervision médicale.
Son usage récréatif ou détourné est peu connu des familles et parfois des professionnels.
La tianeptine agit principalement sur les récepteurs opioïdes du cerveau, ce qui explique ses effets relaxants et euphorisants, mais aussi sa forte addictivité.
Contrairement aux antidépresseurs classiques, elle peut provoquer une dépendance similaire à celle des opioïdes.
Usage à doses croissantes pour retrouver l’effet recherché.
Sevrage difficile avec symptômes physiques et psychiques intenses.
Risques accrus de surdosage, pouvant conduire à des états confusionnels ou comateux.
Recherche fréquente de produits sur internet ou achats cachés
Changements de comportement : irritabilité, agitation, repli
Symptômes de sevrage (sueurs, douleurs, insomnie) si arrêt brutal
Isolement social ou difficultés scolaires
Fatigue chronique ou troubles de la concentration
La tianeptine est parfois utilisée par des jeunes en difficulté pour “auto-médication”, ce qui nécessite une attention particulière pour repérer un mal-être sous-jacent.
La codéine est un opioïde, souvent présente dans des médicaments contre la douleur ou la toux.
Chez les jeunes, elle peut être détournée en prise récréative, souvent en mélange avec des sodas (“purple drank”).
Les risques incluent :
Dépendance physique et psychologique
Dépression respiratoire (ralentissement dangereux de la respiration)
Somnolence, confusion, et risque d’overdose
L’arrêt brutal peut provoquer un syndrome de sevrage : agitation, insomnie, douleurs musculaires.
Pour aller encore plus loin :
Facilement accessible via des médicaments en vente libre ou sur ordonnance.
Perçue comme “douce” ou “moins dangereuse” que d’autres opioïdes.
Popularisée dans certains milieux par la culture musicale (rap, hip-hop) avec le “purple drank” (mélange codéine + soda).
La codéine agit sur les récepteurs opioïdes du cerveau, réduisant la perception de la douleur et provoquant un effet de relaxation et d’euphorie.
En cas d’usage prolongé ou à fortes doses, elle entraîne une tolérance (besoin de plus pour obtenir l’effet) et une dépendance.
Risque accru de surdosage, surtout si mélangée avec d’autres substances (alcool, benzodiazépines).
Risques respiratoires, pouvant mener à des arrêts respiratoires.
Impact négatif sur la mémoire et la concentration.
Somnolence excessive, difficultés à rester éveillé
Changements d’humeur, irritabilité ou apathie
Recherche répétée de médicaments à la pharmacie ou disparition de médicaments à la maison
Isolement social, baisse d’intérêt pour les activités scolaires ou sportives
Parole ralentie, démarche instable
L’usage de codéine peut masquer un mal-être ou un stress important, notamment chez les jeunes qui cherchent un moyen d’évasion ou de soulagement rapide.
Stimulante et euphorisante, la MDMA provoque un sentiment d’euphorie, de bien-être, de connexion aux autres.
Elle est souvent consommée en soirée ou en festival, sous forme de cachets, gélules ou poudre.
Problème : la composition est très variable. Ce que l’on croit être de la MDMA peut contenir des substances toxiques, voire mortelles.
Elle peut provoquer :
Des hausses de température corporelle (jusqu’à l’hyperthermie)
Des troubles cardiaques ou neurologiques
Une “descente” dépressive le lendemain ou plusieurs jours après
Des troubles de l’humeur persistants en cas d’usage répété
L’effet est puissant : empathie, plaisir, confiance en soi.
Elle est valorisée dans certains groupes sociaux ou soirées comme une expérience “intense mais sans danger”.
On la présente souvent comme moins “sale” que d’autres drogues, voire “récréative”.
La MDMA agit en libérant massivement de la sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’humeur, de l’appétit et du sommeil.
Après usage, le cerveau met plusieurs jours à retrouver son équilibre.
Cela explique les “coups de blues”, l’irritabilité, la fatigue post-prise.
Avec l’usage répété, le système de régulation de la sérotonine peut s’abîmer, menant à des troubles anxieux ou dépressifs durables.
Le cerveau des jeunes est plus sensible aux perturbations chimiques, en particulier au niveau de la régulation émotionnelle.
L’association MDMA + fatigue + manque d’hydratation peut provoquer des accidents graves, parfois mortels.
La descente peut être mal vécue émotionnellement et favoriser une spirale d’usage pour “retrouver l’effet”.
Fatigue marquée après les week-ends
Pupilles très dilatées, mâchoires crispées
Hypersociabilité inhabituelle ou euphorie soudaine
Moments d’isolement ou de mélancolie les jours suivants
Apparition de nouveaux cercles sociaux ou sorties nocturnes inexpliquées
Cachets colorés, en forme de logo, ou poudres blanches/roses dans les affaires personnelles
Oui. Même si la MDMA est souvent utilisée à des fins festives, certains jeunes en consomment aussi pour soulager un manque de confiance en eux ou un mal-être émotionnel.
Cela peut parfois masquer des troubles anxieux ou des difficultés d’attachement.
Ce gaz est utilisé dans les siphons à chantilly… mais inhalé, il agit directement sur le cerveau.
Il provoque une sensation d’euphorie brève, suivie parfois de vertiges, nausées, ou chutes.
Répété, son usage peut entraîner :
Des troubles neurologiques (fourmillements, pertes de coordination)
Des paralysies irréversibles, même chez des jeunes en bonne santé
Un isolement progressif, surtout si la consommation devient fréquente ou solitaire
Ce gaz n’est pas anodin : il modifie l’oxygénation du cerveau et peut entraîner des carences graves, notamment en vitamine B12, essentielle pour le système nerveux.
Pour aller encore plus loin :
C’est accessible et peu cher : en vente libre sous forme de cartouches ou bonbonnes.
Il est perçu comme “fun” et “moins risqué” que d’autres produits.
Son usage est courant dans les fêtes, parfois banalisé même chez des adolescents très jeunes (13-14 ans).
Le protoxyde d’azote bloque certains récepteurs neuronaux (notamment NMDA) impliqués dans la mémoire et la coordination. Il réduit momentanément l’oxygène disponible dans le cerveau, provoquant des sensations d’euphorie… mais aussi des lésions si l’usage est répété.
Certaines hospitalisations liées au proto concernent des jeunes sans antécédents de consommation, mais ayant simplement “essayé plusieurs fois”.
Petites bonbonnes vides ou ballons retrouvés
Troubles de la coordination ou de l’équilibre
Fourmillements dans les mains, jambes ou visage
Fatigue inhabituelle ou troubles de la concentration
Changement d’humeur ou irritabilité
Isolement ou désintérêt pour les activités habituelles
Parfois, oui. Certains jeunes consomment le proto pour “se déconnecter”, oublier un stress ou une angoisse. L’usage peut alors devenir répétitif, voire compulsif.
Pourquoi c’est différent à l’adolescence ?
Le cerveau d’un jeune continue à se développer jusqu’à 25 ans. Le cannabis agit directement sur les zones liées à la mémoire, à la motivation, à la gestion des émotions.
Résultat : chez certains jeunes, surtout en cas de consommation régulière, on observe un retrait progressif, une baisse d’énergie, des difficultés scolaires ou une plus grande anxiété.
Le cannabis n’est plus celui d’il y a 20 ans. Le taux de THC est aujourd’hui beaucoup plus élevé, ce qui augmente les risques de dépendance et d’effets psychiques.
Le rôle des parents est essentiel : sans jugement, mais avec des repères clairs. Même si le dialogue semble difficile, il reste l’un des meilleurs facteurs de protection.
Pour aller encore plus loin :
La résine ou l’herbe consommée aujourd’hui contient 2 à 5 fois plus de THC qu’à l’époque. Cela signifie :
Des effets psychotropes plus intenses, plus rapides.
Des risques plus importants d’anxiété, de perte de contrôle, voire de troubles psychiatriques.
Une dépendance plus fréquente, notamment chez les jeunes.
Un usage que vous auriez pu considérer “expérimental” dans votre jeunesse peut avoir des conséquences bien plus graves aujourd’hui.
Le cerveau de l’ado n’est pas encore terminé. Les zones liées à la régulation des émotions, à la planification et à la motivation se développent encore :
Le THC vient perturber ces connexions.
Les jeunes consommateurs réguliers peuvent entrer dans une baisse durable de motivation, qu’on prend à tort pour de la paresse.
Cette fatigue émotionnelle peut masquer des états dépressifs ou anxieux.
Il ne s’agit pas que de “fumer pour s’amuser” : parfois, le cannabis devient un refuge, ou un frein invisible à l’épanouissement.
Chez les ados, la dépendance psychologique est plus fréquente que ce qu’ils croient.
On observe des phénomènes de tolérance : il faut consommer plus pour le même effet.
L’arrêt peut entraîner de l’irritabilité, du mal à dormir, une perte d’appétit — autant de signes de sevrage modéré mais réel.
Les jeunes ne s’en rendent pas toujours compte eux-mêmes, mais le cannabis peut avoir pris une place centrale dans leur équilibre fragile.
Chercher ce qui motive l’usage (anxiété, ennui, isolement…)
Explorer des alternatives de soutien : sport, relation adulte fiable, projets stimulants.
Se faire accompagner pour ajuster sa posture éducative (CJC, pédopsy, soutien parental).
Tu entends :
“C’est un médicament, donc c’est contrôlé.”
“C’est rare, c’est pour les très gros toxicos.”
“Si tu sais doser, c’est sans danger.”
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
Le fentanyl est un opioïde synthétique 50 à 100 fois plus puissant que la morphine.
Il est parfois vendu comme médicament, mais circulent aussi des versions illégales, fabriquées en laboratoire clandestin.
Quelques microgrammes peuvent suffire à provoquer une overdose.
(Un grain de sel en trop = danger de mort)
Il est souvent mélangé à d’autres drogues (cocaïne, cannabis, héroïne, ecstasy) à l’insu de la personne.
Une overdose au fentanyl peut survenir en moins de 2 minutes, avec arrêt respiratoire brutal.
Si tu veux en parler ou si tu t’inquiètes pour toi ou un proche :
Drogues Info Service – 0800 23 13 13
Pour aller encore plus loin :
Agoniste très puissant des récepteurs opioïdes μ dans le système nerveux central.
Bloque la transmission de la douleur, mais ralentit le système nerveux autonome, en particulier la respiration.
En cas de surdose, il provoque une dépression respiratoire aiguë, puis un coma et la mort sans intervention rapide.
Euphorie intense, détente corporelle
Suppression temporaire de la douleur
Détachement de la réalité
Somnolence extrême, confusion mentale
Nausées, vomissements
Pupilles très contractées (“miosis”)
Ralentissement cardiaque, hypotension
Rétention urinaire
Risque élevé de chute ou d’accidents
Dépendance rapide, tolérance en quelques jours
Surdoses fréquentes et silencieuses : une dose trop forte peut tuer en quelques minutes
Mélanges mortels : très souvent utilisé à l’insu du consommateur, dans d’autres drogues
La naloxone (antidote) est parfois inefficace en une seule injection : il faut plusieurs doses rapidement
Sa présence est difficile à détecter dans des pilules contrefaites ou drogues de rue
Tu entends :
“C’est comme le fentanyl.”
“C’est rare, on n’en trouve pas ici.”
“C’est dans les drogues dures, donc pas dans ce que je prends.”
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
Les nitazènes sont des opioïdes de synthèse extrêmement puissants, parfois 20 à 40 fois plus forts que le fentanyl.
On en retrouve de plus en plus souvent dans des pilules vendues comme autre chose : ecstasy, codéine, ou même cannabis frelaté.
Ils sont invisibles aux tests rapides et n’ont aucun usage médical autorisé.
Une dose minuscule suffit à provoquer une dépression respiratoire voire une mort par overdose en quelques minutes.
Le risque est très élevé en cas de consommation involontaire (mélanges, achats en ligne ou en rue).
Parles-en si tu as un doute.
Drogues Info Service – 0800 23 13 13
Pour aller encore plus loin :
Les nitazènes agissent comme agonistes puissants des récepteurs opioïdes μ (mu).
Ce sont des substances conçues initialement en laboratoire dans les années 1950, jamais utilisées médicalement.
Ils bloquent la transmission de la douleur et induisent des effets similaires à ceux de la morphine, mais avec une puissance jusqu’à 40x plus élevée.
L’action sur le tronc cérébral peut provoquer une dépression respiratoire fatale, même à très faible dose.
Sédation intense
Euphorie (de courte durée)
Soulagement temporaire de l’anxiété ou de la douleur
Dépression respiratoire brutale
Bradycardie (ralentissement cardiaque)
Confusion mentale, somnolence extrême
Nausées, vomissements
Risque d’arrêt cardiorespiratoire
Dépendance rapide et très forte
Overdose fréquente, même à faible dose
Aucune régulation ni contrôle de pureté : présence croissante dans des produits contrefaits ou falsifiés
Réversibilité seulement possible avec la naloxone, souvent inefficace en dose unique à cause de la puissance extrême
Tu entends :
“C’est une plante, donc c’est sans danger.”
“Ça ouvre l’esprit, ça soigne les addictions.”
“C’est ancestral, donc c’est fiable.”
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
L’ibogaïne est extraite d’une racine utilisée en Afrique de l’Ouest, dans des rites traditionnels. Elle est parfois présentée comme un remède aux dépendances.
Mais à haute dose, ses effets sont intenses, imprévisibles et parfois violents : visions, paralysie temporaire, perte de repères.
Elle agit sur le cœur et le système nerveux, et a déjà été liée à des décès par arrêt cardiaque ou troubles psychiatriques graves.
On ne connaît pas encore bien ses mécanismes. Même en environnement médical, son usage reste expérimental et risqué.
Besoin de parler ?
Drogues Info Service – 0800 23 13 13 (gratuit, anonyme)
Pour aller encore plus loin :
Agit sur de nombreux récepteurs (sérotonine, dopamine, NMDA, opioïdes).
Altère fortement la conscience : visions, dissociation, perte de contrôle corporel temporaire.
Son rôle dans le traitement de la dépendance est hypothétique et non prouvé scientifiquement.
Expériences mentales très intenses (visions, distorsion du temps)
Troubles moteurs (incapacité à se lever pendant plusieurs heures)
Nausées, vomissements, tachycardie
Allongement du QT, arythmies, torsades de pointes
Décès par arrêt cardiaque documentés même à dose “modérée”
Risques de décompensation psychotique
Aggravation de troubles de l’humeur ou de schizophrénie latente
Troubles de l’équilibre et de la coordination
Crises convulsives signalées
Tu entends :
“C’est juste pour les animaux, donc ça me concerne pas”
“C’est dans des mélanges, pas une vraie drogue”
“C’est comme le Xanax ou un somnifère, c’est doux…”
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
La médétomidine est un sédatif puissant pour animaux, utilisé en médecine vétérinaire pour calmer ou endormir.
Elle est parfois mélangée à d’autres drogues sans que tu le saches, surtout dans des poudres ou liquides vendus dans la rue.
Chez l’humain, elle ralentit fortement le rythme cardiaque et respiratoire, et peut provoquer une perte de connaissance.
Les risques augmentent si elle est mélangée avec :
Des opioïdes (comme fentanyl ou nitazènes)
De l’alcool ou d’autres dépresseurs
Effets possibles :
Extrême somnolence
Confusion mentale
Difficultés respiratoires, voire coma
Il n’existe aucune manière sûre de la consommer chez l’humain.
Besoin d’en parler ?
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Pour aller encore plus loin :
La médétomidine agit sur les récepteurs alpha-2 adrénergiques, entraînant :
Sédation profonde
Analgésie (antidouleur)
Ralentissement cardiovasculaire et respiratoire
Elle est parfois comparée à la xylazine, autre sédatif vétérinaire. Son usage sur l’humain n’est pas médicalement autorisé.
Bradycardie sévère (ralentissement du cœur)
Hypotension (chute de la tension artérielle)
Risque accru d’arrêt cardiaque si prise en grande quantité ou combinée à des dépresseurs
Dépression respiratoire, surtout en association avec opioïdes ou alcool
Risque de coma ou d’apnée en cas de surdose
Somnolence extrême
Diminution de la vigilance
Confusion mentale
Ingestion ou injection (souvent mélangée à d’autres drogues)
Usage parfois involontaire (dans des mélanges “trafiqués”)
Aucun usage récréatif sécurisé possible
Le consommateur ignore souvent sa présence dans les mélanges
Aucun antidote reconnu dans un cadre non médical
Tu entends :
“C’est naturel, ça soigne l’anxiété ou les traumas”,
“C’est utilisé dans des rituels spirituels”,
“C’est une expérience unique, rapide et puissante”…
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
Le 5-MeO-DMT est un puissant hallucinogène, présent dans certaines plantes… mais aussi dans le venin de crapauds (Bufo alvarius). Il est parfois fumé, vaporisé ou pris par voie orale.
L’effet est immédiat et extrêmement intense : perte de contrôle, dissolution de l’ego, visions, distorsion du temps et de l’espace. Même les usagers expérimentés rapportent une expérience difficile à anticiper.
Contrairement à d’autres psychédéliques, les effets peuvent être trop rapides et violents, avec des crises d’angoisse, des états de panique, voire des traumatismes psychologiques durables.
Il n’est pas rare que les consommateurs s’évanouissent ou aient des comportements dangereux pendant la “montée”.
Certaines personnes pensent que c’est une voie de guérison ou d’illumination. Mais les risques sont bien réels, surtout si c’est pris seul, sans cadre sécurisé ou en cas de fragilité psychologique.
Besoin d’en parler ?
Drogues Info Service – 0800 23 13 13 (gratuit, anonyme)
Pour aller encore plus loin :
Le 5-MeO-DMT est un tryptamine hallucinogène, proche chimiquement du DMT mais avec une action plus directe sur les récepteurs sérotoninergiques (5-HT1A, 5-HT2A). Il provoque une altération profonde de la conscience.
Il agit très rapidement (effet en 10 à 30 secondes par voie inhalée) et dure généralement 10 à 40 minutes.
Cristaux ou poudre synthétique (5-MeO-DMT pur)
Venin séché extrait du crapaud Bufo alvarius
Administration par fumée, vape ou ingestion (plus rare)
Sensation d’unité, de dissolution du “moi”
Expérience mystique, perte du temps et de l’espace
Euphorie intense, parfois décrite comme spirituelle ou transformative
Crises de panique, épisodes de dissociation violente
“Bad trip” profond, parfois suivi de détresse psychologique pendant plusieurs jours ou semaines
Risque de syndrome sérotoninergique (notamment si combiné à des antidépresseurs ou autres psychotropes)
Déclenchement possible de troubles psychiatriques latents (psychoses, troubles anxieux graves)
Confusion mentale, désorientation
Hallucinations auditives et visuelles intenses
Vomissements, perte de conscience
Crises convulsives (rares mais documentées)
Accidents liés à l’environnement (chutes, blessures pendant l’état dissociatif)
Contre-indiqué en cas de fragilité psychologique ou de troubles psychiatriques personnels/familiaux
Certaines personnes vivent des épisodes de type “traumatisme psychédélique” après une expérience mal encadrée
Pas de reconnaissance médicale officielle malgré des essais exploratoires très limités
Tu entends :
“C’est une plante sacrée.”
“C’est une expérience spirituelle, pas une drogue.”
“C’est naturel, donc c’est sûr.”
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
L’ayahuasca est un breuvage psychédélique utilisé dans des cérémonies traditionnelles en Amazonie.
Il contient de la DMT, une molécule puissante aux effets hallucinogènes intenses, combinée à des plantes inhibant sa dégradation.
L’expérience peut être violente psychologiquement : vomissements, terreurs intérieures, sensations de mort.
Il existe des risques réels pour les personnes vulnérables (troubles anxieux, dépression, antécédents psychiatriques).
Certains ont vécu des états de confusion prolongés ou des épisodes psychotiques après une seule prise.
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Pour aller encore plus loin :
La DMT est normalement dégradée dans l’intestin par l’enzyme MAO (monoamine oxydase).
Les alcaloïdes contenus dans la liane B. caapi inhibent la MAO, ce qui permet à la DMT d’être absorbée et d’atteindre le cerveau.
La DMT agit alors comme agoniste des récepteurs 5-HT2A, un sous-type de récepteurs à la sérotonine.
Cela provoque une désorganisation temporaire du traitement sensoriel et émotionnel, à l’origine des hallucinations et modifications profondes de la perception.
Altération de la perception visuelle, temporelle et spatiale
Distorsions de la pensée, sentiment de fusion ou de dissolution du “moi”
Possible reviviscence de souvenirs ou émotions enfouies
Risques : angoisse aiguë, épisodes psychotiques, confusion persistante
Vomissements, diarrhées, tremblements (fréquents et attendus dans les rituels)
Tachycardie, hypertension transitoire
Risque de syncope, convulsions ou complications en cas d’antécédents médicaux
Interactions potentiellement graves avec antidépresseurs (notamment ISRS, IRSNa, tricycliques)
Risque de syndrome sérotoninergique si combinée à certaines substances
Risques de décompensation psychiatrique, surtout en cas de terrain fragile ou d’antécédents familiaux de troubles psychiques
Tu entends : “c’est en vente libre”, “c’est comme un sirop”, “ça fait planer doucement”…
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
La codéine est un médicament opioïde. Même à faible dose, elle peut créer une dépendance rapide.
Mélangée avec du soda (“lean”, “purple drank”), elle donne un effet planant, mais peut ralentir ta respiration et provoquer des malaises graves.
L’association avec l’alcool ou d’autres médicaments peut être mortelle (coma, arrêt respiratoire).
Une fois accro, certains ne peuvent plus passer une journée sans en prendre. Le sevrage est difficile : nausées, sueurs, douleurs, angoisse.
Ce n’est pas parce qu’un médecin peut la prescrire qu’elle est sans risque : en usage détourné, elle devient une drogue dure.
Tu veux comprendre ou décrocher ?
Drogues Info Service – 0800 23 13 13 (appel gratuit et anonyme)
Pour aller encore plus loin :
La codéine est un opioïde faible transformé en morphine par le foie.
Elle est présente dans des sirops ou comprimés contre la douleur ou la toux.
Effets recherchés : sédation, sensation de flottement, apaisement
Effets secondaires : somnolence, constipation, nausées, confusion mentale
Dépression respiratoire : ralenti la respiration, surtout en cas de surdose
Interaction dangereuse avec alcool, benzodiazépines ou autres dépresseurs du système nerveux central
Risque de coma ou décès, même à faible dose chez certaines personnes (métaboliseurs rapides du CYP2D6)
Tolérance rapide → la même dose ne suffit plus, ce qui pousse à augmenter les quantités
Dépendance psychique et physique : anxiété, angoisse en cas d’arrêt
Symptômes de sevrage : douleurs, tremblements, sueurs, irritabilité, insomnies
Isolement, déscolarisation, perte de motivation
Multiplication des achats (pharmacies, marché noir)
Usage “festif” (lean) devenu une porte d’entrée vers d’autres opioïdes plus forts (tramadol, oxycodone, fentanyl)
En France, la codéine est désormais soumise à ordonnance (depuis 2017).
Tu entends :
“C’est vendu comme complément alimentaire, donc c’est légal”,
“C’est naturel, c’est un antidépresseur”,
“Ça booste la concentration”…
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
La tianeptine est parfois appelée “héroïne des stations-service”. C’est un faux médicament, souvent vendu sous forme de gélules, poudres ou boissons, parfois importé depuis les États-Unis.
Présentée comme un produit “naturel” contre l’anxiété ou comme un “nootropique” (pour le cerveau), elle agit en réalité comme un opioïde puissant, avec un risque élevé de dépendance.
Certaines personnes passent rapidement d’un usage occasionnel à une utilisation compulsive, avec des effets de sevrage violents, des troubles cognitifs, de l’anxiété ou des idées noires.
Le corps s’habitue très vite, il faut des doses de plus en plus fortes pour ressentir l’effet… jusqu’à l’overdose.
En parler, se poser des questions, c’est déjà faire un pas dans la bonne direction.
Pour parler anonymement :
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Pour aller encore plus loin :
La tianeptine était à l’origine un antidépresseur prescrit dans certains pays (pas en France). Mais à haute dose, elle agit comme un agoniste des récepteurs opioïdes µ, proches de ceux stimulés par la morphine ou l’oxycodone.
Gélules vendues en ligne ou dans des shops sous couvert de compléments alimentaires
Poudres, liquides, chewing-gums
Consommation orale, parfois détournée par injection ou inhalation
Relaxation, euphorie légère
Diminution temporaire de l’anxiété
Augmentation de l’énergie ou de la concentration (selon les usagers)
Forte dépendance psychique et physique
Symptômes de sevrage sévères (agitation, insomnie, anxiété, douleurs musculaires, vomissements…)
Risque de dépression majeure lors de l’arrêt
Apparition de pensées suicidaires
Confusion mentale, troubles de l’attention
Troubles de la mémoire à moyen terme
Episodes dissociatifs possibles
Nausées, constipation, maux de tête
Tachycardie, hypertension
Surdoses possibles à forte dose ou en mélange avec alcool/benzodiazépines
Popularité croissante aux États-Unis, avec plusieurs décès liés à l’usage récréatif
Présente dans certains mélanges en ligne vendus comme “nootropiques” ou anxiolytiques naturels
Usage émergent en Europe (y compris France), souvent chez des jeunes cherchant à “se calmer” ou “se booster” sans savoir qu’il s’agit d’un opioïde non reconnu médicalement
Tu entends : “c’est naturel”, “ça détend”, “tout le monde essaie”…
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
Ton cerveau se développe jusqu’à 25 ans. Le cannabis peut vraiment freiner ta mémoire, ta concentration, ta motivation.
Tu peux te sentir plus stressé ou anxieux, surtout si tu fumes souvent. Au lieu d’apaiser, ça peut entretenir un mal-être.
Perte d’énergie, isolement : certains décrochent de leurs études, d’activités qu’ils aimaient, ou s’éloignent de leurs proches.
Tu peux avoir l’impression de mieux gérer tes émotions, mais à long terme, ça peut t’empêcher de comprendre ce qui se passe en toi.
Le cannabis d’aujourd’hui est bien plus fort qu’il y a 15 ou 20 ans : plus de THC = plus de risques.
Tu peux en parler, poser des questions, t’informer. Il y a des professionnels à l’écoute.
Drogues Info Service – 0800 23 13 13 (appel gratuit et anonyme)
Pour aller encore plus loin :
Effets sur le cerveau en développement (jusqu’à 25 ans)
Le THC (principe actif du cannabis) agit sur les récepteurs cannabinoïdes du cerveau. Chez les jeunes, cela perturbe des zones clés :
le cortex préfrontal (jugement, planification, prise de décision)
l’hippocampe (mémoire, apprentissage)
le système de récompense (plaisir, dépendance)
Risques cognitifs
Diminution de la mémoire de travail et de la concentration
Baisse de la performance scolaire ou professionnelle
Effet persistant même après arrêt chez certains gros consommateurs précoces
Cannabis moderne : plus puissant qu’avant
Le taux de THC a beaucoup augmenté depuis les années 1990.
Aujourd’hui, certaines résines ou herbes atteignent 15 à 25 % de THC, contre 3 à 5 % auparavant. Cela augmente les risques de dépendance et d’effets psychiatriques.
Risques psychiques
Anxiété, crises de panique, parfois paranoïa
Risque augmenté de dépression
Apparition ou aggravation de troubles psychotiques (hallucinations, idées délirantes), surtout en cas de vulnérabilité familiale (ex : antécédents de schizophrénie)
Dépendance et usage problématique
1 jeune sur 6 développe une forme de dépendance après usage régulier.
Certains n’arrivent plus à arrêter seuls malgré des effets négatifs sur leur vie sociale, affective ou scolaire.
Effets sur la santé physique
Inflammation des bronches, toux chronique
Risque respiratoire augmenté en cas de mélange avec le tabac
Baisse de la fertilité chez l’homme à long terme
Tu entends : “c’est la drogue des soirées”, “ça rapproche les gens”, “c’est pur, donc pas dangereux”…
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
La MDMA modifie ton cerveau : montée d’euphorie, envie de danser, de parler, de toucher. Mais la descente peut être brutale.
Tu peux te sentir vidé, triste ou irritable pendant plusieurs jours après une prise. Ce n’est pas anodin : c’est ton cerveau qui essaie de se rééquilibrer.
Beaucoup de pilules ou de cristaux contiennent autre chose que de la MDMA. Il n’y a aucune garantie sur ce que tu consommes réellement.
La température corporelle peut grimper très vite, surtout en boîte ou en festival. Risques : coups de chaleur, malaise, coma.
En mélangeant avec l’alcool, les risques de confusion, de déshydratation ou d’accident augmentent fortement.
Parler de ce que tu ressens, de tes expériences ou de ce que tu vois autour de toi peut t’aider à prendre du recul.
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Pour aller encore plus loin :
La MDMA agit sur trois neurotransmetteurs majeurs : sérotonine, dopamine et noradrénaline.
Elle stimule leur libération de manière massive, provoquant euphorie, empathie, excitation.
Risques :
Déplétion de sérotonine → “crash” émotionnel les jours suivants (fatigue, irritabilité, tristesse)
Troubles du sommeil, de l’appétit, baisse de motivation
Risque accru de dépression chez les utilisateurs réguliers
Bouche sèche, mâchoire crispée, nausées
Accélération du rythme cardiaque, hypertension
Hyperthermie (élévation anormale de la température corporelle), notamment dans les environnements chauds et fermés
Risque de déshydratation ou au contraire d’hyperhydratation (trop boire d’eau), pouvant mener à des complications graves (œdème cérébral)
Hallucinations visuelles ou auditives
Angoisses, délires, paranoïa en descente ou dès la montée (selon la dose ou la sensibilité)
Apparition ou aggravation de troubles psychiatriques latents (anxiété, bipolarité, schizophrénie)
Très peu de pilules vendues comme “ecstasy” contiennent uniquement de la MDMA
Mélanges fréquents avec d’autres substances (cathinones, méthamphétamine, PMMA)
Risque de surdosage involontaire ou d’interactions dangereuses
La MDMA n’entraîne pas une dépendance physique classique, mais une tolérance rapide peut apparaître
Certaines personnes augmentent les doses pour retrouver les effets → usure psychique, épuisement nerveux
Tu entends : “c’est marrant”, “c’est rapide”, “ça laisse pas de traces”…
Mais voilà ce qu’on ne te dit pas souvent :
Le proto agit sur ton cerveau comme un anesthésiant. Tu perds le contrôle, même si ça ne dure que quelques secondes.
Ce gaz peut provoquer des pertes de mémoire, des vertiges, des chutes. Des accidents graves ont déjà eu lieu, parfois mortels.
En usage répété, le proto peut abîmer tes nerfs. Certains jeunes ont développé des paralysies des jambes ou des fourmillements persistants.
Tu peux penser que ce n’est pas une drogue, mais le proto agit sur ton système nerveux comme une substance psychoactive.
Tu risques de vouloir en reprendre souvent pour “retrouver la sensation”. C’est là que ça devient dangereux, même sans t’en rendre compte.
Tu peux en parler, poser des questions, t’informer. Il y a des professionnels à l’écoute.
Drogues Info Service – 0800 23 13 13 (appel gratuit et anonyme)
Pour aller encore plus loin :
Le protoxyde d’azote perturbe le fonctionnement du système nerveux central. Il bloque l’absorption de la vitamine B12, essentielle pour les nerfs.
En cas d’usage répété ou en grande quantité :
Atteintes de la moelle épinière (myélopathies)
Troubles de l’équilibre, engourdissements, pertes de sensibilité
Cas documentés de paralysie des membres inférieurs
Altérations cognitives temporaires (trous de mémoire, confusion)
Étourdissements, perte de connaissance
Accidents liés aux chutes (fractures, traumatismes crâniens)
Gelures internes ou brûlures buccales dues à une mauvaise utilisation des cartouches
Hypoxie (manque d’oxygène dans le cerveau), pouvant entraîner une perte de conscience grave
Sensation d’euphorie intense → effet court mais recherché, donc usage répété
Risque de perte de contrôle ou de mise en danger
Comportements compulsifs (enchaînement de dizaines de ballons par session)
Installation possible d’un usage problématique, notamment en soirée ou en isolement
Les services hospitaliers signalent une augmentation des admissions liées au proto chez les jeunes adultes depuis 2020.
L’usage récurrent de protoxyde d’azote peut nécessiter une rééducation neurologique longue.
Certaines formes pures ou concentrées du gaz (destinées à l’industrie) sont extrêmement dangereuses et ne doivent jamais être inhalées.